Monthly Archives: octobre 2018

Israel attaque la défense aérienne syrienne

L’armée israélienne abat un jet syrien avec deux missiles patriotes; Connor Powell rapporte depuis Jérusalem. Israël a abattu un avion de combat syrien Sukhoi mardi, après que l’avion eut infiltré l’espace aérien israélien alors qu’il survolait les hauteurs du Golan, a annoncé l’armée du pays. Selon les Forces de défense israéliennes, l’avion a volé environ 1,2 miles dans l’espace aérien israélien avant d’être touché par deux missiles Patriot. Le lieutenant-colonel Jonathan Conricus a déclaré lors d’une conférence de presse que l’avion s’était écrasé sur les hauteurs du Golan méridional du côté syrien. Il a ajouté que l’armée israélienne avait envoyé de nombreux avertissements pour empêcher quiconque de violer son espace aérien. Conricus a déclaré que le jet qui avait décollé de la base aérienne T4 se dirigeait vers Israël à une vitesse relativement élevée. Il a ajouté qu’il n’était pas clair si l’avion avait délibérément traversé la frontière pour se rendre en Israël. Conricus n’a pas fourni de mise à jour sur les pilotes. Le groupe de surveillance de l’Observatoire syrien des droits de l’homme a déclaré qu’un pilote avait été tué et que l’état de l’autre était inconnu. Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a déclaré que l’avion volant dans l’espace aérien du pays était une « violation flagrante » de l’accord de 1974 sur la séparation des forces avec la Syrie. « J’ai réitéré et précisé que nous n’accepterons aucune violation de ce type. Nous n’accepterons aucune pénétration de ce type, ni sur notre territoire, ni sur le sol ni dans les airs », a déclaré le Premier ministre. « Nos forces ont agi de manière appropriée. Nous insistons pour que les Syriens se conforment strictement à l’accord de séparation des forces entre nous et eux », a ajouté son communiqué. L’incident de mardi est la première chute d’un avion syrien depuis qu’un F-18 Super Hornet de l’armée américaine a tiré sur la Syrie en juin 2017 après que l’avion syrien eut tiré sur les forces syriennes soutenues par les États-Unis. C’est la deuxième fois que l’armée de l’air israélienne fait tomber un avion syrien de fabrication russe depuis 1985. L’autre fois, c’était le 23 septembre 2014, qu’Israël a également abattu un jet de Sukhoi qui est entré sur les hauteurs du Golan. Le 10 février 2018, un F-16 israélien a été abattu par des missiles antiaériens syriens après qu’Israël a tiré sur un drone iranien qui est entré dans l’espace aérien israélien. « Depuis ce matin, il y a eu une augmentation des combats internes en Syrie et des activités de l’armée de l’air syrienne. L’armée israélienne est en état d’alerte et continuera d’opérer contre la violation de l’accord de séparation des forces de 1974 », a déclaré l’armée. un tweet. Mardi, les forces syriennes ont atteint la frontière du Golan pour la première fois en sept ans. Les forces gouvernementales ont atteint la frontière avec la Force d’observation du désengagement. Quelques minutes avant la fusillade signalée, la chaîne de télévision syrienne Al-Ikhbariya diffusait des images de la barrière délimitant la zone tampon américaine entre les forces syriennes et israéliennes à l’intérieur des hauteurs du Golan. Un U.N. Plus d’infos sur ce baptême en avion de chasse en suivant le lien.

La zone logistique au cœur de la régulation publique locale

L’activité logistique est aujourd’hui régulée par divers niveaux d’intervention publique du fait d’un certain nombre de caractéristiques que nous proposons de regrouper au sein de trois « sphères » sociale, environnementale et économique. Concernant la sphère sociale, les activités logistiques font intervenir un nombre important de parties prenantes qui entretiennent des relations d’interdépendance (chargeurs, prestataires, promoteurs, etc.). Pour assurer la pérennité de ces relations d’interdépendance, les pouvoirs publics interviennent et tentent de fixer les règles du jeu social, mais surtout cherchent à s’assurer du respect de ces règles. Aujourd’hui, et puisque ces relations dépassent le cadre purement national, une régulation européenne est souvent privilégiée. D’un point de vue environnemental, les activités logistiques génèrent un certain nombre d’externalités négatives telles qu’une pollution sonore, visuelle, atmosphérique, ou encore une pollution des sols et des eaux. Encore une fois, il revient aux pouvoirs publics de fixer les règles du jeu environnemental en assurant par exemple la normalisation des pratiques. A ce niveau, les échelles européennes et nationales sont privilégiées, à travers notamment la mise en place d’engagements contraignants en faveur du développement durable tels que ceux du Grenelle de l’Environnement. Concernant la sphère économique, les activités logistiques nécessitent l’existence d’un certain nombre d’infrastructures de transport, principalement dépendantes de fonds publics, et générant de nombreuses externalités. D’abord, les infrastructures de transport sont considérées comme des biens collectifs du fait de leurs caractéristiques de non-rivalité (la consommation par un individu n’empêche pas les autres individus de consommer) et de non-exclusivité (aucun individu ne peut être exclu de la consommation) qui risquent d’entraîner des comportements de « passager clandestin » : des individus peuvent consommer ces biens sans avoir participé à leur financement. Ce phénomène ayant un effet dissuasif sur les producteurs potentiels de ces biens, il limite l’initiative privée. Dans ce cadre, les pouvoirs publics ont la mission de pallier au déficit potentiel d’initiative privée. Ensuite, les infrastructures de transport, en tant que « biens réseaux », sont associées à des rendements d’échelle croissants du fait de coûts fixes importants, qui poussent au développement de monopoles naturels que la puissance publique cherche à encadrer. En parallèle, ces infrastructures et l’ensemble des équipements notamment immobiliers nécessaires au fonctionnement de l’activité logistique se fixent à long terme dans des espaces – malgré la fluidité qui caractérise l’activité logistique – et participent à en déformer les dynamiques par les externalités qu’elles génèrent. Ces « fixités » peuvent également générer des conflits d’occupation des sols, ce qui intéresse particulièrement les territoires. Pour tous ces éléments, et comme il est attendu de ces activités qu’elles génèrent un certain nombre de retombées économique, l’activité logistique intéresse particulièrement la régulation publique, et notamment territoriale.